Sørbyen, c'est un recueil de complaintes d'un éternel inadapté ; la pause clope tranquille se fait seul : netra tourne le dos à la ville et son accoutrement fait tâche dans ce paysage neigeux. La musique est à l'image de la pochette : plus calme, certes, mais à part, aliénée et on ne s'y sent jamais chez soi. Le trip-hop ne transmet aucune chaleur ; le black metal est souvent accompagné de chants folk mais déprime encore plus ; la techno ne donne pas envie de bouger. La douleur est viscérale... Jordan Vauvert
Faces of Insanity, troisième album du groupe russe Epitimia, est parsemé de concepts psychiatriques mais le plus important est, je pense, celui du test de Rorschach : ce qui compte, ce n'est pas la perception mais l'interprétation. Pour pousser à cet effort, Epitimia navigue volontairement entre deux eaux : la production, les guitares et le chant ont le tranchant du DSBM (Epitimia se rapproche de Psychonaut 4 sur la cinquième piste) mais les mélodies sont très riches, voire groovy. C'est fort ! Jordan Vauvert
《 On naît seul, on vit seul, on meurt seul. Et même quand on baise on est seul. 》
— Seul contre tous. Gaspar Noé.
Certains s'engagent dans la voie du one-man band parce qu'ils n'ont pas les moyens d'assumer un groupe ou parce que leur vision est trop complexe. netra est un one-man band parce que c'est comme ça que ça doit être et c'est aussi grâce à ça que Mélancolie urbaine casse les codes. Le black metal dépressif, le jazz noir, l'electro : tout fait ressentir une humanité qui s'effiloche... Jordan Vauvert
I bought their other album, Spleen, months ago, and then just recently bought this one ... without even listening to it first. Thankfully Revenant is also amazing, serving as the perfect precursor to their more recent material. Tom's Reviews